Embouteillages : le casse tête toulousain

Embouteillages : le casse tête toulousain 

Par Germain CHARTIER

Les Toulousains font face à un problème majeur avec l’augmentation de sa population. Comme chaque grande métropole, les embouteillages prennent d’assaut le périphérique aux heures de pointe. Comment les éviter ? Existe-t-il des  solutions ? Explications.

La ville de Toulouse n’échappe pas aux longues heures passées à attendre dans les embouteillages, car soir et matin ils envahissent le périphérique. Les automobilistes sont abattues par ce fléau qui ne cesse de se propager, sans répit. La forte augmentation de la population toulousaines ces dernières années n’ont fait qu’empirer la situation. 

Le phériphérique toulousain pris d'assaut par les automobilistes. Crédit Photo : LaDéphêche.fr

La ville se retrouve tous les ans dans le top 10 des villes avec le plus d’embouteillages. Selon BFMTV, un toulousain passe 27 % de son temps dans les bouchons, soit 34 minutes par jour en moyenne. Si Toulouse est loin d’être au niveau de Paris ou Marseille, c’est une réalité qu’il faut prendre en compte. Aujourd’hui, il est impensable pour un Toulousain de ne pas organiser sa semaine en fonction du temps perdu à cause de ce phénomène. 

Le téléphone meilleur allié contre les embouteillages.

Heureusement pour Toulouse, certaines solutions existent, avec plus ou moins de réussite, elles réussissent à nous conseiller sur certain itinéraire ou horaires à éviter. En effet, des applications ont été créées dans le but de nous faciliter la vie dans les grandes villes. Waze par exemple, est une application qui choisit un itinéraire selon le trafic. Elle permet de gagner du temps en choisissant des itinéraires plus longs mais plus rapides en cas d’embouteillages. Marie, 19 ans, nous confirme sa fiabilité  : « J’utilise Waze depuis à peine 1 an, mais je peux déjà dire que c’est une application très fiable et très pratique dans les villes à embouteillages. La plupart du temps, je l’utilise pour me rendre à la Fac le matin et elle me fait gagner presque dix minutes ». Une bonne alternative pour les conducteurs. Toulouse a aussi créé en octobre 2017, un compte Twitter « Toulouse Périph » permettant en temps réel de suivre le trafic toulousain.

L’arrivée du numérique est une révolution pour régler ce genre de phénomène. 

L’écologie et les nouveaux moyens de transport à privilégier. 

Il ne faut pas oublier que les embouteillages sont avant tout créés par l’augmentation des voitures dans la ville. Dans ce cas le covoiturage et l’auto-partage sont des moyens efficaces de réduire le risque d’encombrement du périphérique. Le covoiturage permet de se déplacer à plusieurs au sein d’une même voiture et l’auto-partage de louer sa voiture seulement lorsque l’on en a besoin à un particulier. S’il y a moins de voiture alors il y aura moins d’embouteillage. Une fois en voiture, la radio est une bonne solution pour écouter l’infos trafic en direct et ainsi pouvoir adapter son trajet. Il ne faut pas non plus oublier les moyens écologiques et transport en commun. 

À Toulouse on a la chance de pouvoir utiliser deux lignes de métro et deux de tramway ainsi que 83 lignes de bus grâce au réseau Tisséo. En admettant que  plus de monde les utiliserait, les embouteillages seraient nettement diminués et le trafic plus fluide. Bien sûr, il faut aussi savoir adapter son moyen de transport selon le temps de trajet que l’on a à effectuer. Le vélo est aussi une alternative pour des trajets plus court qu’il ne faut pas sous-estimer. Les Vélib’ sont aussi disponibles dans toute l’agglomération de Toulouse avec sa carte Tisséo. 

Toulouse, met en place beaucoup de solution face aux embouteillages et son réseau Tisséo se développe de plus en plus avec une troisième ligne de métro prévu pour 2024. Les nouvelles technologies permettent aussi d’avoir des alternatives face à ce phénomène difficilement évitable pour les métropoles. Il faut savoir aussi privilégiez les bons moyens de transport selon son trajet afin d’éviter l’amplification des bouchons. À bon entendeur.